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Les compressions au collégial ont un impact sur les services aux étudiants


MONTRÉAL, le 12 févr. 2015 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la rentrée parlementaire, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) tient à interpeler le ministre de l'Enseignement supérieur, Yves Bolduc, sur les nombreuses coupes dans l'offre de service des établissements collégiaux.

« Depuis des mois, notre ministre de l'éducation, Yves Bolduc, plaide que les 40 millions de compressions au collégial n'ont aucun impact sur l'offre de service des étudiants. Pourtant, la preuve est faite que c'est mensonger. Les impacts sont nombreux, et c'est la réussite scolaire des étudiants qui est aujourd'hui mise en péril » affirme Alexis Tremblay, président de la FECQ.

La FECQ a recensé, auprès de plusieurs administrations collégiales, les répercussions directes des compressions sur l'offre de service aux étudiants. Les résultats de ce recensement sont préoccupants.

Au Cégep de Rivière-du-Loup, les compressions s'élèvent à 400 000$. Un technicien en loisir et un en architecture ont été coupés. Les services adaptés, les services en psychologie, et les services d'entretien ont tous été réduits. Au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, ce sont 850 000$ en moins. Les heures d'ouverture de la bibliothèque ont été réduites, tout comme les services socioculturels. Au Cégep de Chicoutimi, avec environ 800 000$ en compressions, les heures de bibliothèque ont aussi été réduites, de même que le nombre d'employés total de l'établissement.

Au Cégep de Baie-Comeau, la situation est dramatique même si les compressions sont moindres, totalisant environ 300 000$. Des coupes successives ont été effectuée dans les services de relation d'aide, les services adaptés, les services à la vie étudiante, les services d'aide à l'emploi, les services d'information scolaire et les services à la mobilité étudiante.

Dans les Cégeps de Sorel-Tracy, de la Gaspésie, de Sainte-Foy et d'Ahuntsic, les frais de toutes autres natures ont même été augmentés.

« Il est grand temps que notre ministre de l'Enseignement supérieur prenne la parole et qu'il explique aux étudiants ses intentions. Je trouve son silence troublant. Constate-t-il que les compressions réduisent les services aux étudiants? Cautionne-t-il la dévitalisation des cégeps en régions? Accepte-t-il que l'accessibilité financière aux études soit brimée? Un minimum de transparence s'impose », explique monsieur Tremblay.

Renseignements : Émilie Joly, Vice-présidente et attachée de presse, Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), courriel : vpresidence@fecq.org, téléphone : 514 358-6364.