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La nouvelle formation en aquaculture de l'ÉPAQ : une expérience de vie et une porte ouverte sur le monde

Grande-Rivière, le 29 mars 2011. – Toujours en mode innovation, l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ) offrira cet automne deux nouveaux programmes de perfectionnement en aquaculture marine et en aquaculture terrestre. Ces formations uniques au Québec sont une combinaison d’apprentissage technique, de science appliquée et de principes de gestion d’entreprise. De courte durée (deux sessions), elles s’adressent aux employés des entreprises, mais elles sont aussi conçues pour tous ceux qui souhaitent acquérir rapidement un savoir-faire concret en sciences et technologies aquatiques.

L’originalité de ces attestations d’études collégiales (AEC) réside dans leur savant mélange des aspects pratiques, scientifiques et de régie. Aux commandes du bateau-école, les étudiants dirigent les opérations, manœuvrent les grues et prennent des mesures océanographiques sur la ferme marine de démonstration de l’ÉPAQ. Ils vont aiguiser leurs talents dans les aquariums du Biodôme de Montréal ou les piscicultures privées et développent ensuite des recettes originales dans l’usine pilote de l’école. Les professeurs, qui sont aussi des chercheurs, y enseignent les bonnes pratiques et les principes de développement durable. Les installations de l’ÉPAQ seront d’ailleurs bientôt certifiées par le Conseil canadien de protection des animaux.

Comme l’affirme le directeur par intérim de l’ÉPAQ, Michel Larrivée : « En plus de donner accès à un mode de vie exceptionnel, en symbiose avec l’environnement, une formation en aquaculture permet à chacun de contribuer au développement durable autant à l’échelle rurale qu’à l’échelle internationale, comme producteur de fruits de mer, comme gestionnaire des ressources aquatiques ou comme chercheur ».

Idéale pour les esprits aventureux et les globe-trotters, cette formation ouvre une porte sur le reste du monde, par exemple, par des stages internationaux en Espagne, en France ou au Chili. Elle s’adresse aussi à ceux qui souhaitent s’impliquer dans l’aide au développement des communautés rurales comme en Haïti, au Pérou ou au Vietnam. « L’aquaculture représente une expérience de vie unique. Immergés chaque jour dans des paysages à couper le souffle, les cultivateurs de la mer côtoient quotidiennement les fous de Bassan, les rorquals et les phoques. Ils sont fiers de contribuer au développement durable de l’économie des régions », assure Marie-Hélène Fournier, professeure-chercheuse.
 

 

L’aquaculture est une des industries alimentaires qui connaît la plus forte progression dans le monde. Depuis 2006, plus de la moitié des poissons et fruits de mer destinés à la consommation humaine sont déjà produits par des aquaculteurs. Grâce au développement de technologies de plus en plus sophistiquées, de nouvelles espèces marines sont domestiquées chaque année. Cette industrie contribue à la production d’une nourriture saine et riche en protéines et emploie plus de 14 000 personnes au Canada.

 


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Source : Cégep de la Gaspésie et des Îles

Information : Éric Tamigneaux, coordonnateur du programme d’aquaculture
École des pêches et de l’aquaculture du Québec
418 385-2241, poste 4108