Nouvelles

Un Centre collégial de transfert technologique (CCTT) dans le secteur de l’habillement au cégep Marie-Victorin

Montréal, le 4 octobre 2010 – Le Cégep Marie-Victorin est très heureux de l’annonce faite aujourd’hui par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport qui autorise l’établissement à démarrer un Centre collégial de transfert technologique (CCTT) dans le secteur de l’habillement.

« C’est une opportunité plus qu’intéressante pour nous et nous sommes très heureux d’intensifier notre contribution au développement de la mode à Montréal. Leader dans l’enseignement de la mode soit en Gestion de la production du vêtement, en Design de mode et en Commercialisation de la mode, depuis plus de 30 ans, nous y voyons là une chance incroyable de créer des partenariats privilégiés avec l’industrie de l’habillement et de partager l’expertise de nos enseignants au profit de petites et moyennes entreprises désireuses de bénéficier d’un nouveau type de partenariat avec notre cégep. Du côté pédagogique, les étudiants et les enseignants de nos programmes de mode seront aussi directement interpellés par la création du centre. En effet, celui-ci sera intégré dans le pavillon de la mode et plusieurs enseignants seront impliqués dans le démarrage et le fonctionnement du centre et n’hésiteront pas à faire des liens directs dans leur enseignement en classe. Les étudiants, pour leur part, pourront y faire des stages et être témoins quotidiennement des activités qui s’y déroulent. Une valeur ajoutée qui ne fera qu’enrichir et dynamiser la pédagogie » a soutenu Nicole Rouillier, directrice générale du Cégep Marie-Victorin.

Rappelons qu’au début du mois d’avril 2010, le Ministère lançait un appel de candidatures pour la formation de deux nouveaux Centres collégiaux de transfert technologique auquel le Cégep Marie-Victorin a répondu. Fort de plus de vingt-cinq lettres d’appui provenant de l’industrie, d’autres CCTT et de la classe politique, le Cégep a déposé, le 30 avril dernier, sa candidature pour un Centre de transfert technologique dans le secteur de l’habillement.

À propos du centre

Le CCTT élaboré interviendra autour de 5 axes :

· la recherche appliquée et l’innovation;
· le développement technologique;
· la veille active;
· le soutien et la formation;
· le développement durable.

La pertinence ce centre est indéniable, puisque l’industrie de l’habillement est très importante pour la région montréalaise et qu’elle a été durement touchée dans les dernières années par la mondialisation et la déréglementation. L’intérêt de ce CCTT pour les programmes de mode et de production du vêtement est tout aussi évident : il renforcera les partenariats avec l’industrie (pour les stages, notamment) et maintiendra la formation à la fine pointe des avancées dans le domaine. Cette autorisation s’accompagne d’une subvention récurrente de 150 000 $ pendant trois ans pour assurer le fonctionnement et le démarrage de ce centre. Celui-ci sera également éligible à d’autres subventions provenant du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.

« L’élaboration d’un dossier de candidature d’une telle qualité n’aurait pas été possible sans l’implication des membres de son comité de recherche et de rédaction : Paulette Kaci, conseillère pédagogique, France Séguin, conseillère pédagogique, Johanne Robert, enseignante en Gestion de la production du vêtement, Christine Levrot et Marie-Sonia Gilbert, enseignantes en Commercialisation de la mode, Suzanne Filteau et Stéphanie Caza, enseignantes en Design de mode, Francine Nadeau, responsable des affaires publiques en mode, et Hélène Allaire, directrice adjointe des études. Ce comité a œuvré sous le leadership de Raymond Robert Tremblay, directeur des études. Je me dois également de souligner l’importante mobilisation des enseignants des trois programmes de mode qui ont travaillé sans relâche, dans un délai très court, en collaboration avec le comité. Les efforts ont porté des fruits et permettront au Cégep Marie-Victorin de développer un créneau qu’il maîtrise déjà de façon remarquable et de contribuer au positionnement de l’industrie de l’habillement particulièrement en matière d’innovation technologique » de conclure Mme Rouillier.