La FECQ et la FEUQ appuient les recommandations du CCAFE

MONTRÉAL, le 15 sept. - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) appuient sans réserve les recommandations du Comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études (CCAFE) du Conseil supérieur de l'Éducation, sur l'indexation des montants relatifs aux dépenses admises des programmes de l'Aide financière aux études (AFE) qui sont une bonne première étape afin de réduire la précarité des étudiants à temps plein. « Nous demandons à la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, de mettre en œuvre ces recommandations afin que les étudiants les plus pauvres puissent avoir accès à une aide financière qui leur permet de se consacrer à leurs études », demande Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ. 

En effet, dans son avis à la ministre, le CCAFE demande que soit instaurée une indexation automatique des montants relatifs aux dépenses admises des programmes comme c'est le cas maintenant des prestations de derniers recours (Le Québec mobilisé contre la pauvreté. Plan d'action gouvernemental pour la solidarité et l'inclusion sociale 2010-2015). « Il ne faut jamais oublier que les étudiants qui ont recours aux programmes d'aide financière sont dans une situation financière des plus précaire. L'indexation des montants des dépenses admises devrait bénéficier du même traitement que ceux prévus dans d'autres programmes d'aide », indique Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

De plus, le CCAFE ajoute que le MELS devrait mettre en place un mécanisme d'ajustement de l'indexation prévisionnelle. « Nous saluons l'indexation des dépenses admises au cours des trois dernières années. Par contre, si l'indexation ne suit pas le rythme de l'inflation, la situation des étudiants sur les prêts et bourses se détériore quand même », précise M. Savoie. À ce sujet, les fédérations étudiantes tiennent à rappeler qu'il manque toujours 70 millions $ pour couvrir les années où il n'y a pas eu d'indexation des programmes.

En terminant, la FECQ et la FEUQ demandent toujours au MELS où sont passés les 35 millions provenant du Programme canadien de bourses aux étudiants. « Le MELS n'a jamais expliqué ce qu'il avait fait avec l'argent provenant du fédéral. C'est encore une guerre de chiffres sur le dos des étudiants. Les étudiants ont déjà perdu un an de bonification, ça suffit! », conclut M. Bureau Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble près de 170 000 étudiants au Québec.

Renseignements:

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