Trente étudiants du Collège Montmorency participent au projet Revitalisation de la berge aux Quatre-Vents à Laval-Ouest

Laval, le 19 mai 2010 – Le Collège Montmorency et Éco-Nature sont fiers d'avoir contribué à la revitalisation de la berge aux Quatre-Vents à Laval-Ouest, le 11 mai dernier. Une trentaine d'étudiantes et d'étudiants ont planté 189 arbustes, dans le cadre du projet conjoint du comité Équilibre et du cours S'initier aux nouvelles tendances en aménagement paysager du programme Paysage et commercialisation en horticulture ornementale du Collège. Des élèves de l'école primaire Fleur-de-vie, située à proximité du site de plantation, ont également observé les travaux et planté quelques arbustes.

La renaturalisation des rives

Afin de renaturaliser les rives, toutes les espèces choisies sont indigènes au Québec et se retrouvent de façon naturelle en bordure des berges. Ces végétaux, Cornus stolonifera, Spiraea latifolia, Physocarpus opulifolius et Salix interior, sont adaptées aux conditions du milieu riverain et leur flexibilité devrait leur permettre de résister au passage des glaces. L'équipe a essentiellement travaillé sur deux zones du parc, soit une bande linéaire de 50 mètres, située entre la rue Riviera et la plage de sable ainsi qu'un îlot de 84 mètres₂.

Au printemps 2010, des étudiants du Collège Montmorency ont réalisé un plan d'action afin de contribuer au développement durable de leur région. La première étape consistait à élaborer un portrait de la rivière des Mille Îles qui a mené à la découverte d'enjeux entourant la destruction du milieu riverain, causant l'érosion des sols et la perte d'habitats pour certaines espèces en péril, comme la tortue géographique. L'action principale découlant de ce plan fut donc d'organiser cette plantation d'arbustes pour revitaliser la berge aux Quatre-Vents.

Un écosystème à protéger

La rivière des Mille Îles est un écosystème d'une importance capitale pour les régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière. D'abord, pour sa végétation indigène qui prévient l’érosion et ensuite parce que le couvert végétal retient les sédiments et capte les polluants. Son ombrage empêche le réchauffement excessif de la rivière et ses végétaux agissent comme brise-vent tout en absorbant les surplus d'eau.

Cette rivière s’étend sur 42 kilomètres. Elle prend sa source dans le lac des Deux-Montagnes pour se jeter dans la rivière des Prairies. Ce milieu naturel occupé par plus de 2 600 riverains sert aussi d'abri, de lieu de reproduction et de nutrition pour la faune et la flore.

Visite à l'Assemblée nationale

Impliquées politiquement dans le projet, deux étudiantes du comité Équilibre se sont rendues le 6 mai dernier à l'Assemblée nationale du Québec pour présenter le fruit de leur engagement aux députés et échanger avec d’autres étudiants québécois et internationaux sur l'importance de protéger nos cours d'eau. C'est avec fierté que Camille Proulx et Margarita Bykova ont présenté leur plan d'action au député de Laval-des-Rapides, Alain Paquet, adjoint parlementaire au Premier ministre et président de la Commission des finances publiques.

Les partenaires impliqués dans le projet

Une dizaine de membres du comité Équilibre du Collège Montmorency ont participé au projet par le biais du programme Lacs et rivières en fête du Secrétariat international de l'eau (SIE). En tant que jeunes impliqués pour l'environnement, ces membres se sont engagés pour un cours d'eau de la région de Laval, soit la rivière des Mille Îles. Ils ont travaillé en collaboration avec Éco-Nature, l'organisme responsable de l'animation et de la gestion du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles. Le programme Paysage et commercialisation en horticulture ornementale est intervenu dans le projet en y apportant les connaissances techniques liées à la planification et à la plantation des arbustes ainsi qu’en fournissant les outils nécessaires.

D'autres partenaires étaient également impliqués, soit Ville de Laval, qui a approuvé le choix des plantes et fourni le compost, la terre et le bois raméal utilisé comme paillis pour favoriser le maintien de l'humidité du sol des jeunes plants, et le Conseil régional de l'environnement (CRE) de Laval qui a gracieusement offert des panneaux « bande riveraine au travail ».

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Source et information :
Marie-Andrée Jolicoeur, conseillère en communication
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