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Le Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption à l’ONU : « Une expérience incroyable »

Les 22 étudiants du Cégep régionnal de Lanaudière à L’Assomption n’oublieront pas de si tôt leur passage à l’ONU. (Photo : Gérard Legault).


Par Daniel Richard 

30 avril 2010 - C’est avec les yeux pétillants que les 22 étudiants du Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption ont raconté leur expérience au National Model Nations, la plus grande simulation des Nations Unies au monde. Durant cinq jours, les élèves ont échangé, négocié et débattu avec les étudiants et élèves des universités et collèges provenant des quatre coins du monde.

La délégation lanaudoise avait la lourde tâche de représenter trois pays : la Hongrie, le Vanuatu et les États-Unis au conseil de sécurité. Seulement six autres établissements représentaient trois pays. Les représentants du cégep assomptionniste ont réussi faire adopter une vingtaine de résolutions, soit 80 % de leurs initiatives lors de leur visite au siège de l’ONU, à New York. 

Le principal défi était de régionaliser les efforts internationaux quant à la lutte aux changements climatiques. C’est Valérie Lamarche et Andréanne Bureau qui avaient la tâche colossale de représenter les États-Unis au conseil de sécurité.

Parmi les grandes universités
Le Cégep régional de L’Assomption était parmi les grandes universités mondiales à la simulation. D’ailleurs, l’ensemble des universités québécoises était représenté dans la Grosse pomme.

« C’est sûr que c’est imposant, parce qu’il y avait des personnes qui en étaient à leur quatrième ou cinquième passage, mais nous avons appris beaucoup de ces gens là », a témoigné Florence Grégoire, étudiante en science de la nature.

Des 22 étudiants qui ont participé à la simulation, seulement trois y avaient pris part en 2009. « Les autres délégués et moi, qui en étions à notre première année, nous entendons pour dire que c’est une expérience enrichissante. Ça apporte beaucoup, parce qu’on rencontre des nouvelles personnes, des façons de travailler et on échange avec des gens qui viennent d’autres cultures. C’est une expérience à refaire et je vais convaincre plusieurs de mes amis de venir la vivre », ajoute Frédéric Fortier.

« C’est le contact humain qui m’a intéressé. Juste de pouvoir discuter avec les gens d’autres pays et de voir comment ils vivent chez eux vaut le voyage », conclut Florence.

Quelque vingt neuf pays, réparti sur les cinq continents étaient présents à la simulation.