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SIRIUS - Retour sur un projet marquant au Collège Édouard-Montpetit

Les étudiants du projet SIRIUS ont passé trois semaines en Équateur, où ils ont, entre autres, planté des plants de cacao.


Sarah Martin et Annie Bellavance, étudiantes en Sciences humaines (profil Individu) et participantes du projet SIRIUS, ont été sensibilisées à la différence culturelle et initiées à la solidarité internationale lors de leur séjour en Équateur en janvier dernier. Ce projet était organisé en collaboration avec la fondation Yanapuma et l’organisme Runa Tupari.

Même si les deux étudiantes ont vécu différemment leur expérience, elles garderont un souvenir inoubliable de leur projet. Alors que Sarah effectuait son premier voyage et projet du genre, Annie vivait une deuxième expérience de voyage de coopération internationale. En effet, dans le cadre d’un projet avec son école secondaire, Annie était partie au Nicaragua.

Le groupe a passé la première semaine à Otavalo (ville située à deux heures de Quito), où les étudiants ont partagé le quotidien d’une famille équatorienne avec laquelle ils ont passé quelques jours. Lors de leur séjour à Otavalo, les étudiants étaient à l’école le matin où ils ont peint les murs extérieurs.

Par la suite, elles ont passé deux semaines à Bua, un village dont les revenus dépendent essentiellement des plantations de cacao. C’est d’ailleurs dans ces plantations que les étudiants ont apporté leur aide. À eux tous, ils ont planté 9 000 plants de cacao. « Nous travaillions de 8 h à 15 h. C’était un travail dur physiquement et répétitif, mais je suis contente de l’avoir fait », a confié Sarah.

Sarah Martin et Freddy, un membre important du centre culturel de la communauté.

Les étudiantes étaient également hébergées par des familles équatoriennes. Sarah et Annie se souviendront longtemps des échanges et des rencontres effectuées. Elles ont eu le temps de contribuer à la vie quotidienne de la maison et de partager des temps forts aussi bien avec les enfants qu’avec les parents. « Une belle amitié s’est développée avec les parents de ma deuxième famille », a mentionné Annie, avant d’indiquer que la maman était âgée de seulement 16 ans. « C’est une chose courante en Équateur », a-t-elle souligné. Sarah, quant à elle, a eu beaucoup de plaisir à parler espagnol. « Je n’hésitais pas à parler aux personnes que je rencontrais. J’écoutais et je répétais les mots qu’ils me disaient », a-t-elle fait savoir. Six étudiantes du groupe vivaient chez les trois frères. « Nous avons partagé de beaux moments ensemble », a expliqué Annie qui se souvient, entre autres, de la toilette à la rivière.

Des souvenirs, Annie et Sarah en ont plein la tête. Annie aura été marquée aussi bien par les échanges avec chacune de ses camarades du groupe que ceux avec les personnes rencontrées sur place. Quant à Sarah, elle se souviendra de la générosité des familles. « On dirait qu’elles nous donnaient tout ce qu’il y avait de meilleur ».

Nul doute que les deux étudiantes ont le désir de vivre à nouveau une telle expérience. « Un projet comme celui-ci te permet de te découvrir au sein d’un groupe, mais aussi de prendre conscience d’une réalité », a partagé Sarah. Depuis toujours Annie est attirée par les projets de solidarité internationale. « C’est sûr que je réaliserai d’autres projets du genre, mais avant, il y a des choses que je veux et peux faire ici au Québec. »

Mentionnons que les étudiantes étaient encadrées de Sylvie Loslier, professeure d’anthropologie, et de Nathalie Malo, professeure d’économie. Ces dernières ont piloté le projet et accompagné les étudiantes dans la préparation de leur projet et en Équateur.

Annie Bellavance a partagé de beaux moments avec sa famille d’accueil à Bua.

Le projet Sirius en quelques mots
Le projet SIRIUS est un projet d’initiation à la solidarité internationale visant à élargir le volet international de la formation académique. Il comporte des activités préparatoires intégrées au programme d’études, des sessions de formations complémentaires et un stage de trois semaines dans un pays d’Amérique Latine.